Chaque activité d’une association peut avoir un impact écologique négatif. Voilà quelques exemples :

- Restauration : la production de viande provoque d’importantes émissions de gaz à effet de serre.

- Transport : une voiture émet en moyenne 2.9 tonnes de CO2 par an.

- Goodies : les goodies sont généralement produits en plastique et peu utilisés après les évènements.

Pour monter votre projet, vous devez donc déterminer quels éléments au sein du projet pourraient avoir un impact écologique. Faites une liste de cinq ou dix items maximum, afin de vous y retrouver.

Une fois que cela est fait, associez à chaque élément une ou deux solutions pour réduire cette empreinte écologique. Vous pouvez retrouver des solutions dans la partie “Agir concrètement “ de notre guide !

Enfin, rédigez votre fiche projet, avec une description de l’action, des objectifs à atteindre, un public visé, etc... tout en précisant bien ce que vous mettrez en place pour réduire l’impact écologique de votre projet.

De cette manière, vous pourrez présenter votre demande de financement en insistant sur les bénéfices écologiques, mais vous pourrez aussi suivre plus précisément ce que vous avez imaginé pour la mise en oeuvre du projet

Pour préparer un projet et demander des financements, vous devez évidemment présenter un budget prévisionnel du projet. Dans ce budget prévisionnel, vous devez faire apparaître les actions écologiques que vous avez prévues.

La première étape est de rédiger un budget prévisionnel classique, avec toutes vos recettes et vos dépenses. Vous devez alors bien tenir compte de vos objectifs écologiques. Ainsi, lorsque vous recherchez des prestataires ou des biens nécessaires à votre action, vous ne devez pas forcément prioriser la réduction des coûts, mais plutôt rechercher un équilibre entre des coûts acceptables pour l’association, et un impact écologique aussi réduit que possible.

En parallèle de votre budget prévisionnel, construisez un “budget écologique” prévisionnel. Essayer d’estimer l’impact écologique que votre projet pourrait avoir, à l’aide des différents simulateurs de l’ADEME par exemple.

Comme pour un budget financier, ce budget écologique doit intégrer une partie avec des impacts négatifs (les dépenses) et des impacts positifs ou des réductions d’impact (les recettes). L’objectif est alors de tendre autant que possible vers l’équilibre de ce budget écologique !

Une fois que votre dossier de financement est prêt, il faut passer à l’étape principale : la recherche d’un dispositif de subvention adapté à votre projet. Il en existe plusieurs, à choisir en fonction des caractéristiques de vos actions :

- L’ADEME propose des subventions aux associations et entreprises souhaitant agir dans plusieurs domaines déterminés en lien avec la transition écologique.

- Le site “Fonds-publics.fr” recense des dispositifs de financement en lien avec la transition écologique.

- Le ministère de la Transition écologique rappelle le moyen de demander des subventions pour des activités concernant la transition écologique.

- La Région Pays-de-la-Loire propose également plusieurs dispositifs de financement thématiques.

Des appels à projets des différentes collectivités locales sont aussi régulièrement publié. Allez visiter les sites que nous vous proposons et restez à l’affut pour financer facilement vos actions de transition écologique !

Lors de l’évènement, ne vous reposez pas sur vos lauriers ! Vous devez mettre en oeuvre les actions écologiques que vous avez prévues, et documenter toutes ces actions. En effet, ce travail de documentation peut avoir beaucoup d’utilité.

Pour cela, nommez un.e référent.e transition écologique, chargé.e suivre les actions de transition écologique tout au long de votre projet. Son rôle sera d’accompagner les bénévoles dans l’application des actions écologiques dans le projet, et d’être en mesure de faire un bilan sur l’impact écologique des actions que vous avez entreprises.

Vous pouvez prendre des photos et des vidéos, interroger les bénévoles ou le public sur le ressenti, afin de garder une trace de ce qui a été entrepris. Cela pourra aussi permettre de s’en inspirer pour les prochains projets que vous organisez, afin de vous améliorer progressivement.

Avec tout cela, le ou la référent.e transition écologique pourra faire un rapport, en indiquant ce qui a été une réussite et ce qui peut être amélioré. Cela vous aidera à rédiger le bilan de l’évènement, et à construire vos prochains projets.

La plupart des dispositifs de financement (subventions publiques ou mécénat), demandent à produire un bilan du projet à son issue.

Dans ce bilan, vous devez faire apparaître les actions écologiques que vous avez mené tout au long du projet. Vous pouvez les décrire dans un paragraphe dédié du bilan moral du projet.

Le bilan moral d’un projet désigne la description du déroulement du projet par l’association. Il vous permet également de préciser vos ressentis, les points qui ont été un succès et les éléments que vous souhaitez améliorer pour la suite.

Vous pouvez donc y relater précisément les actions que vous avez mené pour responsabiliser votre projet. Pour bien faire les choses, expliquer les objectifs que vous vous êtes fixés, les constats que vous avez émis sur l’impact écologique possible de votre projet, et la manière dont vous avez trouvé une solution pour réduire cet impact.

Vous pouvez joindre à ce bilan les photos et vidéos que vous avez pu prendre afin d’imager votre propos et de préciser les choses pour les lecteur.ices de votre bilan.

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) désigne la participation des entreprises à la réalisation des objectifs de développement durable.

Responsabiliser vos actions vous permet, au-delà de l’impact écologique positif qui reste le plus important, de faire participer des entreprises au financement de vos projets dans le cadre d’une démarche RSE. En finançant un projet à impact positif, les entreprises contribuent en effet à réaliser des objectifs de développement durable.

Une partie importante des moyennes et grandes entreprises sont dotées d’une politique RSE, qui fixe des objectifs et des moyens pour avancer sur les objectifs de développement durable. Renseignez-vous donc sur ces politiques RSE afin de proposer des actions qui y sont compatibles à des entreprises. Vous pourrez ainsi établir des partenariats plus facilement.

Faites attention tout de même à bien sélectionner les entreprises avec qui vous établissez des partenariats. Certaines (groupes bancaires, assurances, etc...) contribuent fortement à la crise climatique en finançant des activités à forte empreinte écologique, et leur politique RSE relève plutôt du greenwashing que d’un véritable engagement. Attention à ne pas contribuer à du greenwashing contre votre gré !

Retrouvez notre fiche sur la politique partenariale dans le guide !